Il faut rappeler avant toute chose que la LTDH dispose dans les préfectures du pays des représentants locaux réunis en « sections locales » établies dans les chefs-lieux des préfectures sauf celles nouvellement créées.
En effet, la plupart des sections ne sont véritablement pas organisées ; certaines n’ayant pas de Bureau-Exécutif à leur tête, d’autres malgré l’existence de cette instance dirigeante, ne se réunissent point pour organiser des activités dans leur préfecture comme cela se doit.
En outre, aucune véritable initiative n’est prise au sein des sections locales dans le sens de la promotion, de la protection ou de la défense des droits humains dans les localités concernées, ce qui fait que même certains cas de violations flagrante des droits de l’Homme ne sont pas constatée et suivis en vue d’en faire un rapport transmis au Bureau National.
Tous ces manquements sont liés à plusieurs difficultés que connaissent les représentants locaux de la LTDH :
D’abord, l’inexistence de sièges locaux dans les préfectures, ce qui non seulement réduit les chances de se regrouper du fait de l’absence de lieux de réunions appropriés mais aussi, rend impossible la visibilité de la Ligue dans les villes de l’intérieur du pays avec comme conséquence l’impossibilité de sa saisine.
Ensuite, le manque de suivi de ces sections locales souvent caractérisé par le manque de communication entre celles-ci et le Bureau National étant donné que les boîtes électroniques créées pour chaque section, ne sont pas consultées par la plupart alors que les membres du Bureau National n’ont pas toujours les moyens ou le temps matériel pour joindre à tout moment les sections par téléphone.
Tout ceci est coiffé par le manque de volonté réelle ou de motivation qui anime certains membres qui semblent ignorer le vrai sens du militantisme.
Pour pallier à ces difficultés, le Bureau National, en attendant de trouver des solutions au problème de siège à travers d’éventuels financements des projets de redynamisation des sections locales, a acréé un groupe WhatsApp destiné aux échanges internes entres les sections et le BE.
Au-delà de tous ces manquements soulevés plus haut, nous saluons les efforts fournis par certaines sections qui au cours des années ont fait preuve de disponibilité et de détermination en informant par moments le Bureau Exécutif de certaines situations relative à la violation des droits humains dans leurs localités, en prenant de nobles initiatives et en menant des activités de promotion ou de protection des droits de l’Homme.
Dans le cadre de notre politique d’installation et de redynamisation de nos sections locales, les années avenir devront être marquées par la mise en place effective de nouvelles sections dans les préfectures nouvellement créé.
Nous espérons qu’une telle initiative connaîtra plus de succès avec le financement d’un projet de dotation des sections locales établies dans les chefs-lieux des régions économiques du Togo, de locaux abritant leurs sièges, lequel projet sera soumis au bailleur dans les jours à venir.